Derniers films vus III: l'affrontement final ?

Bloody_Edward a écrit:

Me dis pas que t'es fier de ton jeu de mot ?!

Je l'ai peaufiné pendant au moins cinq minutes, donc un peu

Alalala, jeux de mains, jeux de vilains, jeux de mots, jeux de velo !

Le Cinquième Élément: Sous ses abords de film sympathique, un faux nanar pas drôle, chiant (il ne se passe strictement rien), même pas généreux dans son univers, et terriblement concon et culcul... Un doux souvenirs d'enfance, donc...

Citation :

Le Cinquième Élément: Sous ses abords de film sympathique, un faux nanar pas drôle, chiant (il ne se passe strictement rien), même pas généreux dans son univers, et terriblement concon et culcul... Un doux souvenirs d'enfance, donc... Evil or Very Mad

Désolé, mais à chaque fois que quelqu'un en parle, je me sens obligé...donc :

"Boum ?
-Oui ! Big badaboum !
-Ba da boum ?!"



Putain, je crois que j'arriverais jamais en m'en remettre de ce "dialogue"...

C'est meugnon pourtout

http://www.vodkaster.com/Films/Le-Cinquieme-element/1829

BRAM STOKER'S DRACULA : il s'agit ici du film de Coppola. Ce film se veut clairement un hommage, peut-être même une reconstitution, des films de la Hammer et de tout un pan du fantastique des 50's / 60's. C'est à la fois sa plus grande qualité et son plus gros défauts. Qualité, car force est de reconnaître que le travail effectué sur l'esthétique est ébouriffant : qu'il s'agisse des décors, de la photo, des costumes, de la mise en scène...tout est pensé avec précision et intelligence. Mais justement, c'est bien là le problème : personnellement, j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu et revu ce film, de le connaître par cœur (et par conséquent, je n'ai jamais été surpris). Coppola a certes apporté des apports intéressants au mythe vampirique sans jamais le trahir (et ça, of course, ça me fait bien plaisir; même si je trouve que l'idée que le Comte puisse se balader au soleil -encore que l'idée soit bien gérée- enlève quelque peu le côté maudit du personnage) : la motivation qu'il a offerte à Dracula pour ses actes est des plus intéressantes, le personnage de Van Helsing est un peu plus complexe que d'habitude...mais hélas, tout ça n'est jamais transcendé. Comme si Coppola avait peur que ces idées nouvelles ne détruise le mythe, alors que quand tout cela est bien géré, il n'en est rien. Au cinéma, des films comme VAMPIRES, UNE NUIT EN ENFER ou ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE (qui se passe en grande partie à la même époque que ce DRACULA mais qui est paradoxalement bien plus moderne dans le fond sans que ça ne soit jamais indigeste) l'ont prouvé. Et je ne parle même pas du génial travail de Whedon...
Alors bien sûr, voir des vampires au quotient érotique énorme, sanguinaires, malsains, pervers, ambigus ne peut que réjouir (surtout au vu de toutes les merdes qu'on se bouffe actuellement...tout le monde voit à quoi je fais référence, je suppose); mais ça n'empêche pas le fait que le film, au final, ne fit qu'exhaler un parfum nostalgique bien sympa au début, mais qui vire à l'ennuyeux vers la fin. Plutôt qu'avoir à faire à une reconstitution, je préfèrerais toujours voir l'original...et du coup, le film 'a donné une furieuse envie de revoir LE CAUCHEMAR DE DRACULA (le premier de la Hammer avec Lee, réalisé par Fisher). Pour moi, c'est la preuve que le Coppola ne se suffit pas à lui-même.

The Bad Lieutenant Port Of Call New Orleans de Werner Herzog :

Pas réussi à finir cet espèce d'étron... Un calvaire... Du nawak qui ne me plaît pas du tout... J'aime particulièrement les films qui partent dans tous les sens. Mais ici, c'est pas qu'un p'tit bordel... C'est carrément la décharge publique. Un film sans intrigue, incompréhensible et carrément prétentieux. Fin bref, un film qui sert à rien. Et je souligne que la photo est juste affreuse et que Nicolas Cage fait vraiment pitié (il m'a quand même fait marré avec sa pauvre gueule quand il commate sur les iguanes...). Comme on dit chez moi : Aïe pouvrette...

Je plussoie ! Et j'adhère particulièrement à :

Citation :

carrément prétentieux.

Perso, c'est ce qui m'a le plus gonflé. Le type fait de la merde et se prend pour un boss...pitoyable.

Shutter Island



J'ai vachement accroché au nouveau Martin Scorsese, tant mieux car ses dernières oeuvres ne m'avait pas tant emballé que ça.
Non pas qu'il avait perdu son cinéma, mais soit il sombrait dans des fresques un peu trop académiques à mon goût (Gangs of New York et Aviator), soit il c'était un peu trop caricaturé dans son remake d'Infernal Affairs.
Le cinéaste revient donc avec Leonardo DiCaprio, son acteur favori du moment, dans un film noir et glauque se passant essentiellement dans un hôpital psychiatrique où sont internés les criminels les plus dangereux du pays.
Grosso modo, on assiste à une enquête policière dans les méandres de la folie.
Alors effectivement on grille rapidement le retournement de situation finale, mais comme le scénario est suffisamment malin (en alignant les faux-semblants et les indices foireux), on se demande surtout comment ils en sont arrivés là et quelles explications ils vont pouvoir nous donner. Sur ce plan là, c'est clair, limpide, bien construit, bref j'ai marché à fond dans le délire !
J'ai même été assez touché par le personnage principal (avec un DiCaprio habité par son rôle), qui lutte constamment contre ses névroses.
En contrepartie, là où le cinéaste m'a déçu, c'est sur sa mise en scène. Ca reste du solide, dans les mouvements et la composition des plans, du très bon boulot en somme. Cependant, comment un réalisateur pareil, peut laisser passer autant de faux raccords... C'est un peu une constante chez lui, mais dans Shutter Island il y en a beaucoup plus qu'à l'accoutumée. Il est évident que quelques effets sont volontaires, mais ils sont trop peu nombreux. Sur ce point là, ça fait un peu bâclé.
Sinon la musique est géniale: le thème principal, qu'on entend dès l'apparition de l'île, est très menaçant, de suite ça annonce la couleur.
Malgré ses quelques défauts techniques (j'ai oublié de mentionner des CGI pas terribles), Shutter Island s'impose pour moi comme le meilleur long métrage de Scorsese depuis A tombeau ouvert !

Mais encore ?

L'arnacoeur : un million d'entrées en une semaine pour un truc aussi mal branlée, ça me dépasse

L'empire du soleil : rah putain mais comment il fait ce mec ?

Dellamorte Dellamore de Michele Soavi

Il y a des films dont on rêve plus ou moins et ce film en fait parti!

"Dellamorte Dellamore" est mon dernier gros coup de cœur! Il réunit tout ce que j’aime: une grande poésie, de l’humour noir, de l’érotisme, de la violence! Ça déborde de fantaisies, d’idées, c’est riche d’imagination et de profondeur...!

J’ai particulièrement adoré les personnages; on s’y attache très vite parce que c’est le genre d’êtres atypiques et mystérieux, tout droit d’une bonne BD; on a le beau et mélancolique gardien de cimetière Francesco Dellamorte ( Rupert Everett incarne le rôle? Non il est Francesco! ) accompagné de son camarade autiste et attardé, mais non moins attachant, Gnaghi. Jeu de miroirs entre les deux, ce duo fonctionne juste à merveille! ( Sans oublier la présence irradiante d’Anna Falchi qui nous envoûte par sa beauté insolente...^^)

Ce que j’aime encore plus chez eux, c’est qu’ils nous échappent en même temps, malgré leur côté caricatural, bah 'y a un côté énigmatique et fascinant chez eux. Comme si certains silences de Gnaghi parlaient à Francesco sans qu’on puisse les comprendre. Et ça c’est fort! Le spectateur est sans cesse appeler à investir certains signes, certains vides, à s’investir lui-même en allant au-delà des apparences.

En cela, ce n’est pas qu’un film de zombie, c’est tellement plus! Soavi m’a tuée parce qu’il offre un pur chef d’œuvre en mélangeant rêve et réalité, et c’est vertigineux. L’intrigue devient parfois saccadée, on ne sait plus où l’on nous emmène mais on se plaît à s’y perdre! En plus visuellement, ça c’est un plaisir pour les yeux! J’adore ce genre d’ambiance brumeuse et macabre, fantasmatique et cauchemardesque! Y a un côté très pictural, quelque chose de surréaliste dans les images, avec des scènes comme des tableaux, des morceaux de bravoure portés par une musique hypnotique!

Bref, je m’attendais à voir un petit film et je découvre une œuvre d’une richesse peu commune où les choses sont plus complexes qu’elles n’y paraissent. La fin allant dans ce sens…certaines images me hantent encore comme après un drôle de rêve.

Salut toi !
Vu il y a longtemps et faudrait que je le revois. Merci du tuyau !

Coucou Matt!

Ah j'aimerai bien avoir ton avis!

D'autres l'ont vu?

Souvenir très flou pour ma part (vu trop jeune et rien pigé...j'étais en pleine période John Woo). Dès que c'est fait, on en parle.

Lily a écrit:

D'autres l'ont vu?

Oui découvert il y a quelques semaines, j'avais trouvé le film un peu nase.
Et la poésie macabre qui émane de l'oeuvre ne m'a absolument pas touché.

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