Derniers films vus II: le retour

Le Crime Farpait > pas mal du tout

Shivers : on peut dire que Cronenberg a commencé sur des chapeaux de roues !
Et Romero lui doit definitivement beaucoup !

Bowfinger : sympatoche !

Bowfinger > c'est marrant !

MO' BETTER BLUES > A mother ficking joint ! Un film totalement libre !

Hellboy II - The Golden Army de Guillermo del Toro
Dans ta face !

Les démons de Jésus : de la bombe ! Dingue ce que Bonvoisin a reussi à faire !!!

Les grandes bouches est pas mal aussi...mais Blanche, c'est une catastrophe.

Ah les grandes bouches je l'ai pas vu mais je sais pour Blanche.

School of rock : rock and rooooooooooll !!

Incassable > de loin le meilleur Shyamalalabanana meme si j'aime bien les autres mais à differents degrés.
Celui là, il est magique.. Toute les réplques claquent, tout sonne juste à merveille, rempli de pudeur. Et puis les scénes quoi! Toutes sont cultisssimes, c'est pas possible(la naissance de Elijah, le train qui déraille, la séance de muscu, dans la garre, le coup de la piscine, le final), la musique aussi, le score est plein de mélancolie et de subtilité.
Au frissonnometre mes poiles se sont dréssés un bon nombre de fois, le "did you drop this baby?" et le "if we know who you are, i know who i am" remportent la palme.

Alexliebert a écrit:

Anachronisme. Car ce genre de films utilise des codes de mise en scène précis. Mann tente de tous les modifier par le biais de la vidéo, mais au lieu d'arriver à les détourner, au lieu de se faire son propre langage, il ne fait que copier, en tentant juste de faire trembler sa caméra. Exercice raté. il nous laisse trop le temps de comprendre son langage (qui n'est pas très développé) ce qui fait que l'on comprend rapidement la supercherie.

http://rafik.blog.toutlecine.com/4243/Pris-sur-le-vif/
http://rafik.blog.toutlecine.com/4434/Pris-sur-le-vif-2/


Catch 22 : brilliant ! Comment Nichols a pu tomber aussi bas ?

Merci pour ces articles Reda ! Très intéressants. Dommage qu'ils ne parlent pas assez du début de l'Histoire du cinéma. Genre Griffith, Dziga Vertov ou même les premiers films de Ford où il s'essaye à la caméra embarquée.

FAHRENHEIT 451 > Enfin vu ce chef d'oeuvre, et c'en est un, dans toute sa simplicité.

EQUILIBRIUM > Même sujet, mêmes thèmes, mêmes idées, parfois exactement les même séquences. Comme quoi avec le même scénario on peut faire une bombe ou une crotte...

Alexliebert a écrit:

Merci pour ces articles Reda ! Très intéressants. Dommage qu'ils ne parlent pas assez du début de l'Histoire du cinéma. Genre Griffith, Dziga Vertov ou même les premiers films de Ford où il s'essaye à la caméra embarquée.

De rien
Pour les débuts y'a la série de Brownlow "Hollywood, les pionniers" (je crois qu'ils ne se vend pas en France alors que Arte a produit...), ou le livre éponyme qui est plus facile à trouver et en français


Misery : aie pour le sabot. Sinon à part ça c'est pas mal mais j'attends plus de Stand By Me de Reiner sinon je serais déçu.

Public Enemies >>> Pour une énième fois, Public Enemies n'est pas la claque tant fantasmée. Décidément, j'ai l'impression d'être de plus en plus difficile (ou aigri c'est au choix) en matière de films attendus par les cinéphiles.
Tout d'abord, j'aimerai commencer par ce qui a, entre autres, bati la renommée de Michael Mann: l'aspect formel.
De ce côté là, il n'y a pas de souci majeur, le cinéaste nous démontre encore une fois sa maitrise. Que ce soit d'ordre visuel ou sonore c'est impeccable. J'ajouterai même, qu'avec ce long métrage, le cinéaste américain atteint le paroxysme de son style expérimental, initié dans Révélations.
Avec son matériel haute définition, il use et abuse de plans rapprochés, j'adhère à cette approche mais il est fort dommage de ne pas profiter un peu plus du format panoramique. Et comme je suis un amoureux des plans larges, ça me contrarie. Et on ajoute à cela le côté tremblotant et instable des cadrages et on obtient quelque chose lorgnant vers le documentaire esthétique en quelque sorte.
J'y reviendrai plus tard concernant le manque d'implication émotionnelle, de la froideur et la distance de l'ensemble; néanmoins ce qui est paradoxal, c'est qu'il y a malgré tout une grande immersion suscitée chez le spectateur. On est très proche des personnages, la caméra témoigne de leurs moindre faits et gestes, on a l'impression d'être à côté d'eux de les toucher, c'est une mise en scène portée sur l'intime, très organique. Ca me fait gamberger, et j'ai du mal à expliquer ce que j'ai réellement ressenti. Bref, tout ça pour dire que la réalisation est une grande réussite. Et pourtant j'étais très sceptique à l'idée de voir ce style osé et contemporain transposé au sein de l'amérique des années 30. Au final, ça donne un rendu très naturel et ça évite , par la même occasion, un traitement académique et lisse.
Ceci étant dit, je vais revenir sur ce qui m'a le plus dérangé dans Public Enemies: le manque de substance. Effectivement, à l'instar de Miami Vice (à un degrès moindre tout de même), l'oeuvre reste très en surface et parait trop détachée. J'ai l'impression que l'intrigue et les personnages n'ont pas le temps de se poser où d'exister. Ca manque de séquences oniriques et contemplatives, qui permettaient d'indiquer, d'une certaine manière, une reflexion ou une remise en cause des protagonistes et de leurs conditions. On peut le justifier en faisant l'analogie avec la traque de John Dillinger, mais là aussi on ne la ressent pas vraiment tout le long du métrage. Pas de réel sentiment de danger, mis à part dans la dernière demi-heure où tout s'emballe.
Je n'irai pas jusqu'à dire que l'histoire racontée n'est qu'une succession de scènes imbriquées de façon hasardeuse puisque c'est fluide et bien structuré. En revanche, je trouve que ça manque de contenu.
Pour finir, je dirais que c'est une machine bien huilée, on ne s'ennuie pas une seule seconde, le casting est parfait (notamment le trio Depp/Bale/Cotillard), cependant Michael Mann nous avait habitué à beaucoup mieux !

Excuse par avance

Jbox a écrit:

Public Enemies >>>
J'y reviendrai plus tard concernant le manque d'implication émotionnelle, de la froideur et la distance de l'ensemble; néanmoins ce qui est paradoxal, c'est qu'il y a malgré tout une grande immersion suscitée chez le spectateur. On est très proche des personnages, la caméra témoigne de leurs moindre faits et gestes, on a l'impression d'être à côté d'eux de les toucher, c'est une mise en scène portée sur l'intime, très organique... et ça évite , par la même occasion, un traitement académique et lisse.
VS
Ceci étant dit, je vais revenir sur ce qui m'a le plus dérangé dans Public Enemies: le manque de substance. Effectivement, à l'instar de Miami Vice (à un degrès moindre tout de même), l'oeuvre reste très en surface et parait trop détachée. J'ai l'impression que l'intrigue et les personnages n'ont pas le temps de se poser où d'exister...

???????
c'est pas un tantinet contradictoire?

En meme temps j'ai pas vu le film, il a l'air pas térrible et ressemble trop à une vitrine.

Pulse > déjà je trouvais l'original mauvais mais alors se remake est encore bien plus foireux. ça m'a surtout donner envie de revoir Sans Sarah.

Le 13eme Guerrier > No coment

Wing Commander >

Citation :

c'est pas un tantinet contradictoire?

Ben oui, je l'ai précisé non ? J'ai employé le mot "paradoxal" !

Citation :

En meme temps j'ai pas vu le film, il a l'air pas térrible et ressemble trop à une vitrine.

Aaaah les préjugés...

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