Shutter Island

Il met une pâtée à tous les films sortis depuis le début de l'année, même Eastwood et Jackson ne résistent pas.


A noter que les scènes de rêve du film sont aussi belles, voire beaucoup plus (car un peu moins cucul la praline ) que celles de Lovely Bones.

Scorsese ruleeeeeeez

https://www.youtube.com/watch?v=DBxRp3pqwgo


This bitteeeeeeeeeeer eaaaaaaaarth !

Et je rajoute que c'est peut-être le plus beau film sur la folie que j'ai vu.

Ca m'a fait penser à Vertigo d'ailleurs.

Et enfin, y a qu'une scène dans un film de 2010 à la hauteur de Shutter Island, c'est la fin de A Serious Man, hallucinante

Citation :

A noter que les scènes de rêve du film sont aussi belles, voire beaucoup plus (car un peu moins cucul la praline Very Happy ) que celles de Lovely Bones.

Sauf que les scènes de "rêves" (plutôt réalités parallèles dans le cas du film de Jackson) de Lovely Bones sont connectées au récit (d'autant plus qu'elles sont connectées émotionnellement aux autres protagonistes de l'intrigue, et que c'est extrêmement cohérent en plus d'être éprouvant, bref, ça c'est autre chose). Alors que celle de Shutter Island ne font pas sens (du moins pas directement). Et sont déconnectées d'un quelconque récit.

Après les comparer, je ne sais pas. Sinon je dirais que n'importe quelle scène de Lovely Bones explose n'importe qu'elle plan de Shutter Island (en plus d'être efficaces, elles ont tous un sens, que ce soit émotionnel ou narratif).

Tu as gagné, tu m'as donné envie de revoir... Lovely Bones

J'ai bien aimé Shutter Island mais

Citation :

Il met une pâtée à tous les films sortis depuis le début de l'année, même Eastwood et Jackson ne résistent pas.

je met Ghost Writer devant

Pas encore vu Ghost Writer, ça ne saurait tarder !


Bloody_Ed > je sais, t'as pas compris les scènes du film

Bloody_Edward a écrit:

Citation :

A noter que les scènes de rêve du film sont aussi belles, voire beaucoup plus (car un peu moins cucul la praline Very Happy ) que celles de Lovely Bones.

Sauf que les scènes de "rêves" (plutôt réalités parallèles dans le cas du film de Jackson) de Lovely Bones sont connectées au récit (d'autant plus qu'elles sont connectées émotionnellement aux autres protagonistes de l'intrigue, et que c'est extrêmement cohérent en plus d'être éprouvant, bref, ça c'est autre chose). Alors que celle de Shutter Island ne font pas sens (du moins pas directement). Et sont déconnectées d'un quelconque récit.

Après les comparer, je ne sais pas. Sinon je dirais que n'importe quelle scène de Lovely Bones explose n'importe qu'elle plan de Shutter Island (en plus d'être efficaces, elles ont tous un sens, que ce soit émotionnel ou narratif).

Tu as gagné, tu m'as donné envie de revoir... Lovely Bones

Bon, bah voilà, j'ai même plus besoin de poster mon avis, vu qu'on a exactement le même !

J'ai vachement accroché au nouveau Martin Scorsese, tant mieux car ses dernières oeuvres ne m'avait pas tant emballé que ça.
Non pas qu'il avait perdu son cinéma, mais soit il sombrait dans des fresques un peu trop académiques à mon goût (Gangs of New York et Aviator), soit il c'était un peu trop caricaturé dans son remake d'Infernal Affairs.
Le cinéaste revient donc avec Leonardo DiCaprio, son acteur favori du moment, dans un film noir et glauque se passant essentiellement dans un hôpital psychiatrique où sont internés les criminels les plus dangereux du pays.
Grosso modo, on assiste à une enquête policière dans les méandres de la folie.
Alors effectivement on grille rapidement le retournement de situation finale, mais comme le scénario est suffisamment malin (en alignant les faux-semblants et les indices foireux), on se demande surtout comment ils en sont arrivés là et quelles explications ils vont pouvoir nous donner. Sur ce plan là, c'est clair, limpide, bien construit, bref j'ai marché à fond dans le délire !
J'ai même été assez touché par le personnage principal (avec un DiCaprio habité par son rôle), qui lutte constamment contre ses névroses.
En contrepartie, là où le cinéaste m'a déçu, c'est sur sa mise en scène. Ca reste du solide, dans les mouvements et la composition des plans, du très bon boulot en somme. Cependant, comment un réalisateur pareil, peut laisser passer autant de faux raccords... C'est un peu une constante chez lui, mais dans Shutter Island il y en a beaucoup plus qu'à l'accoutumée. Il est évident que quelques effets sont volontaires, mais ils sont trop peu nombreux. Sur ce point là, ça fait un peu bâclé.
Sinon la musique est géniale: le thème principal, qu'on entend dès l'apparition de l'île, est très menaçant, de suite ça annonce la couleur.
Malgré ses quelques défauts techniques (j'ai oublié de mentionner des CGI pas terribles), Shutter Island s'impose pour moi comme le meilleur long métrage de Scorsese depuis A tombeau ouvert !

Bon, je m'y colle mais c'est pas facile pour moi d'en parler.

POSSIBLE QUE ÇA SPOILE !!

Un film de Marty (je l'appelle comme ça depuis 1978) c'est toujours pour moi l'assurance d'une belle leçon de cinéma classe et stylisé. Di Caprio, une intensité unique sur grand écran et un putain de comédien. Je le vois parfois comme une sorte de Dewaere américain. Et les deux ensemble pour le moment, ça a été un sans faute impeccable.

Du coup, pas facile de parler de Shutter Island. Parce que d'une part, le film n'est pas mauvais. Mais aussi et surtout parce que pour un Scorsese, c'est en dessous du niveau habituel. Et les deux facteurs sont importants: en gros, un film mieux que la majorité de ce qui sort, mais un Scorsese pas en super forme. Sur la folie, le duo Scorsese/Di Caprio avait déjà excellé dans Aviator, du coup, je me demandais où allait mener celui-ci. Et malheureusement, ça ne mène un peu nulle part. Dead. Fucking. End.
J'ai eu un mal de chien à rentrer dans le film. Je ne dis pas au niveau visuel parce que Marty maitrise quand même toujours. Non, c'est avec les persos. Je voyais dans quel registre Scorsese semblait vouloir s'inscrire (pour ceux qui n'ont pas encore vu Un voyage à travers le cinéma américain/italien devraient se jeter dessus) mais ça ne collait pas. Di Caprio a vraiment l'air d'un petit garçon à qui on a collé une panoplie de détective privé. Alors, je me dis que c'est peut être voulu vu la fin, mais ça me gêne. Je ne le sens jamais dans le rôle...
Plusieurs scènes m'ont paru totalement à la ramasse, à tous les niveaux. Les scènes de rêve, les flashs (sauf celui avec le soldat allemand agonisant), le twist et pas mal d'autres en fait. Entre les faux raccords, le rythme chiant et les persos pas terribles, ben j'ai eu du mal.

Reste une excellente fin que je n'avais pas compris à la première vision, persuadé que non, il se faisait piéger ! ^^

Je l'ai revu, dans le doute. Il m'a fallu plusieurs tentatives avec ma femme pour y arriver. Et ça, c'est pas bon signe...

Enfin, ils sont tous les deux pardonnés et vivement la suite !

Rho

*humilité on*

Ben faudra que tu m'expliques: j'ai probablement pas tout compris...

*humilité off*

Mais je me suis quand même fait un peu chier !

En même temps, je l'ai lu avant de le voir, donc je me suis concentré sur autre chose que la résolution de l'intrigue (plus sur l'étude de personnage).

Pour tout te dire, je ne cherche pas à crever le mystère quand je mate un film à twist. Donc, non, c'est pas ça qui m'a intéressé. Les bonnes intentions sont là, pas de doute, mais y'a eu un foirage quelque part. Peut être parce que c'est une commande comme Scorsese le dit sans les bonus.

Ok