J'ai lu le tome 1.
Comme pas mal de comics ces derniers temps,The boys est une vision realiste (et meme crue)d'un monde peuplé de super-héros.
Quoi de nouveau depuis Watchmen me direz-vous,dans le fond,rien,car a l'instar d'un wanted, un Supreme power ou The Authority ,Ennis decrit les "supers" comme des humains trop puissants,et bien souvent très cons et pervers.
Mais si dans Wanted l'histoire se déroulait du point de vu des "vilains",dans The boys,c'est a la place du citoyen lambda que debute le comics.
Hughie(Pegg) jeune ecossais ,est un keum normal tout heureux d'avoir une meuf qui le kiff,quand dans un parc d'attraction elle se fait violement heurtée par un "vilains" pourchassé par Train A ,crevant ecrabouillée contre un mur.
De ce point de départ (proche de celui de Millar pour Civil War) Ennis va nous faire rencontrer le chef (Butcher)d'un groupe secret mandaté par la C.I.A pour "surveiller" les supers,et parfois leurs coller une pêtite tannée pour les calmer.
Les "supers" de Ennis sont loin d'etres des Clark Kent ou des Peter Parker.Non,ils sont manipulateurs,d'une rare perversion ou a l'inverse d'un intégrisme religieux exacerbé,pourris par la gloire.
J'arretes la mon petit résumé pour vous laisser le plaisir de le lire.
Pour info c'est Darick Robertson qui dessine,il a deja oeuvré sur Transmetropolitan avec Warren Ellis ,dont le ton et la crudité du langage sont proches.